Ce mois-ci, Prime Video dévoile une nouvelle série, que j’attendais beaucoup. Il s’agit d’Upload, un série qui réinvente la mort et les relations, avec Robbie Amell dans le rôle titre.
Choisir entre l’upload ou la mort traditionnelle
Dans un futur pas si lointain, lorsque la fin de notre vie approche, on a désormais deux options. On peut choisir entre la mort traditionnelle, et l’upload. L’upload, c’est le transfert de la conscience dans un paradis digital. Ca ressemble à un jeu vidéo très réaliste.
La série nous propose de découvrir ce nouveau paradis avec Nathan Brown. Ce jeune homme vient de mourir à cause d’un accident de voiture autonome. Lorsqu’il est à l’hôpital, il doit choisir entre l’upload, ou aller en réanimation avec des chances de mourir.
Sa richissime petite amie le pousse à choisir l’upload. Elle lui paye le meilleur des paradis virtuels : Lakeview. Mais Nathan se rend vite compte que le paradis n’est que dans le marketing. Il y a des bugs, des choses agaçantes. Et il faut accepter de voir les autres vivants continuer leur vie sans vous.
La naissance d’un amour longue distance
Heureusement, afin d’aider à cette transition entre la vie réelle et la vie virtuelle, l’entreprise fournit un « ange » qui veille sur les habitants uploadés. Ces anges sont des employés de l’entreprise, qui doivent tout faire pour avoir des retours 5 étoiles.
C’est comme ça que Nathan fait la connaissance de Nora, son ange. Une jeune femme drôle et attentionnée. Elle aussi apprend à mieux connaitre Nathan, à travers leurs discussions, ou encore parce qu’elle a vu ses souvenir lorsqu’elle paramétrait son avatar.
Petit à petit, on assiste à la naissance d’une belle histoire entre deux personnes qui ne se sont jamais rencontrés dans la vraie vie. Une histoire impossible. Nathan doit rester fidèle à sa petite amie qui peut éteindre sa conscience à tout moment. Nora est encore vivante, et ne peut pas tomber amoureuse d’un client qui techniquement, n’est plus vivant.
Les avantages et les risques de la technologie
D’une manière beaucoup plus légère que Black Mirror, la série Upload nous montre les limites des avancées technologiques. Alors qu’il est vendu comme un nouveau paradis, l’Upload n’est pas parfait. Il y a des bugs, des défauts, et surtout des inégalités criantes.
En fait, le choix n’est pas pour tout le monde : l’upload est payant. C’est un service sur abonnement vendu par une grosse multinationale. On peut choisir une formule différente plus ou moins chère. Mais tout cela fonctionne par abonnement, et la personne (vivante) qui paye peut choisir de supprimer votre existence à tout moment, d’un simple clic.
Et c’est une application, comme celles qu’on a aujourd’hui, avec des achats in-app si vous voulez des extras (de nouveaux vêtement, l’accès à certains lieux…). Même après la vie, ce soi-disant paradis virtuel montre donc encore plus les inégalités criantes de la société. La vie privée est aussi supprimée, avec certains employés qui peuvent tout simplement surveiller tout ce que vous faites, même lorsque vous ne le voulez pas.
L’upload n’est pas la seule technologie imparfaite. Le décès de Nathan à cause d’une voiture censée être infaillible en est la preuve.
Mais malgré tous ces soucis, la série rappelle à quel point la technologie peut aussi nous rapprocher des autres, et inciter à avoir de belles relations humaines.
La série se montre donc comme un témoignage des belles choses que la technologie peut faire, mais surtout critique des limites et des abus qui en découlent.
Dans cet univers digital, on se rappelle surtout que le plus important, c’est l’humanité. Pas simplement le fait d’être vivant physiquement, mais l’âme, la personnalité et la conscience.
Cette série, je l’attendais, et je ne suis vraiment pas déçue. Avec de la science-fiction, de la comédie, de l’amour, des personnages attachants et des mystère, elle réussi à développer tous ses atouts. Tout cela en étant touchante, divertissante et intelligente.
Upload est un belle série, et un de mes coups de cœur de l’année. Elle est attachante, et j’attends la saison 2 avec impatience !